SHeikh ’Abdel-’Azîz ar-Râdjihî (qu’Allâh le préserve)
vendredi 7 novembre 2014, par
Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « la meilleure prière est celle priée à la maison, sauf pour les prières prescrites. » [1]
Ce qui veut dire, les prières obligatoires. Cela constitue une preuve que faire les prières surérogatoires à la maison est meilleur que de les faire à la mosquée. Cela à un sens général, que ce soit à la Mecque ou à Médine ou ailleurs encore.
Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit cela à Médine, et la prière dans la Mosquée du Prophète est équivalente à mille prières. Sur cette base, le musulman qui prie à la Mosquée sacrée de la Mecque ou dans la Mosquée du Prophète ses prières obligatoires, le meilleur pour lui est qu’il prie ses prières surérogatoires à la maison.
De la même manière pour la femme, sa prière à la maison est meilleure.
Ceci dit, les prières surérogatoires faites en groupe, lorsque cela est légiféré, sont meilleures à la mosquée.
À l’exemple de la prière du Tarâwih, la prière de l’éclipse ou de la pluie. Mais ce qui n’est pas légiféré en groupe à la mosquée, comme la prière de la matinée (Dhouha), la prière de la nuit, la salutation de la mosquée, la prière surérogatoire des ablutions et autres prières parmi les prières surérogatoires de la journée avant et après les prières obligatoires, cela est meilleur lorsqu’elles sont faites à la maison. [2]