La patience est de trois sortes

SHeikh ’Abdel-’Azîz ar-Râdjihî (qu’Allâh le préserve)

dimanche 28 décembre 2014, par Ismaïl Ibn Hadi

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

La patience est de trois sortes :

  • La première : c’est la patience dans l’obéissance à Allâh, qui englobe l’ensemble des actes d’adoration à mettre en œuvre et nécessitant la patience. La prière dans son application réclame de la patience, les ablutions requièrent de la patience, le jeûne requiert de la patience, le fait de donner la Zakât demande de la patience. Lorsque la personne ne patiente pas pour elle même dans l’obéissance à Allâh, l’obéissance n’est pas réalisée.
  • La deuxième sorte : c’est la patience vis-à-vis des interdits d’Allâh. À l’exemple de la patience face à la contraction de l’intérêt usuraire, face à la consommation du vin ou de la fornication, face à l’ingratitude et la désunion des liens de parenté.
  • La troisième sorte : c’est la patience face au décret d’Allâh. Cela lorsqu’Il a décrété pour la personne une pauvreté, ou une maladie ou un malheur, et qu’elle retient sa langue des plaintes, sa personne de l’accablement et des actes qui encourent la colère d’Allâh, comme se taper le corps, ou se tirer les cheveux ou déchirer ses vêtements par colère.

La patience est dans la religion, ce que la tête est pour le corps. Lorsque la tête est ôtée du corps, le corps ne se tient plus. De la même manière, cela s’applique pour la patience. Allâh – Ta’âla – dit : « Ceux qui ici-bas font preuve de patience, auront une grande récompense » [1]

Ce qui veut dire que le musulman qui ici-bas met en application l’ensemble des actes d’adoration, aura pour cela une récompense équivalente à dix fois sa valeur, et qui peut se multiplier jusqu’à sept cent fois. Pour la patience, la chose n’est pas de la sorte, car pour la patience, il n’y a pas eu de délimitation déterminée. Les patients qui agissent comme ils se doivent, auront une récompense sans limite et sans décompte. [2]

Notes

[1] Coran, 39/10

[2] Minhat ul-Malik il-Djalîl Charh Sahîh Muhammad Ibn Ismâ-îl du SHeikh ‘Abdel-‘Azîz ar-Râdjihî, 11/421-422

Source :

http://www.manhajulhaqq.com

Tag(s) : #Croyance
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