Taqî ad-Dîn Abî al-‘Abbâs Ahmad Ibn ‘Abdel-Halîm Ibn ‘Abdel-Sallâm Ibn Taymiyyah al-Harânî
Par
Parmi les fondements des gens de la Sounnah et du groupe, il y a le fait qu’ils croient aux miracles des alliés d’Allâh et aux « ruptures habituelles » qu’Allâh réalise à travers eux dans les différentes sortes de connaissance et d’illumination, de manifestations de puissance et d’influence, ce qui se conforme aux traditions que les anciennes communautés ont léguées comme dans la sourate la « caverne » et autres que celle-là.
Tel encore ce qui s’est fait dans cette communauté par les compagnons, leurs successeurs et les autres générations de la communauté, choses qui seront toujours présentes jusqu’au Jour Dernier. [1]
Les prodiges des alliés doivent trouver leurs causes dans la foi et la piété. Donc tout ce qui prend effet dans les actes de mécréance, la corruption et la désobéissance est un fait miraculeux des ennemis d’Allâh et non un prodige de Ses alliés.
Et quand à celui qui subit ces faits [miraculeux], ils ne proviennent pas de la prière, de la récitation, du Rappel, de la prière de la nuit et des invocations, mais plutôt [ils proviennent] du polythéisme : telle que l’imploration du mort ou de l’absent, à travers les actes de désobéissance et de perversité, ainsi que la consommation de choses interdites : comme les serpents, les insectes, le sang et autres choses impures.
Tels encore la danse et les chants, et particulièrement ceux accompagnés de femmes et d’enfants. L’intensité de ces faits diminue à l’écoute du Qor’ân.
Et avec l’écoute des ruses de Satan, il danse toute la nuit, et lorsque l’heure de la prière arrive, il prit assis ou prit rapidement comme le mouvement du renard.
Il déteste écouter le Qor’ân et le fuit, et cela est difficile pour lui, il n’y trouve ni amour ni douceur, mais ce qu’il aime plutôt, c’est écouter les applaudissements et sifflements, et à travers cela il trouve un sentiment de force et d’inspiration. Mais ce ne sont que des situations sataniques [Ahwâl Chaytâniyyah], et il est bien celui mentionné par la parole d’Allâh - Ta’âla :
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Le Qor’ân est le rappel du Miséricordieux mentionné dans le verset. Allâh - Ta’âla - dit dans un autre verset :
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Le sens d’oublier [les versets d’Allâh] est d’en négliger les applications, Ibn ‘Abbâs (radhiallâhu ‘anhumâ] dit : « Allâh a promis, pour celui qui lis Son Livre et pratique ce qui y est contenu, qu’il ne sera pas égaré dans ce bas monde, et qu’il ne souffrira d’aucune difficulté dans l’au-delà. » Puis il récita ce verset. [4]