mardi 21 février 2017, par
Par la véracité dont on use dans l’information et à l’équité dont on fait preuve dans toute décision, qu’il s’agisse de paroles ou d’actes, on se doit de faire régner le bon ordre en toute chose. Véracité et équité sont deux choses indissociables. Allâh – Ta’âla – dit : « Et la parole de ton Seigneur s’est accomplie en toute vérité et équité. » [1]
Le devoir est de toujours choisir l’homme le plus capable parmi ceux qui existent. Comme, en général, on ne trouve pas de personne qui conviennent parfaitement, de deux biens, on choisira le meilleur des deux, et de deux maux, on évitera le pire des deux. C’est pourquoi ‘Oumar Ibn al-Khattâb a dit : « Je viens me plaindre à toi de la dureté de l’homme pervers, et de l’incapacité de l’homme de confiance. »
Aussi, le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) et ses Compagnons se réjouissaient de la victoire des Byzantins sur les Perses. Pourtant, ces peuples étaient tous deux mécréants. Mais l’attitude du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam), et de ses Compagnons était due au fait que l’un de ces deux peuples était plus proche [des enseignements] de l’Islâm que l’autre.
Allâh a d’ailleurs révélé des versets dans la sourate « Ar-Roûm » à l’occasion de cette bataille entre Byzantins et Perses. L’histoire est bien connue. Ainsi encore, Yoûssouf était le représentant du Pharaon d’Egypte qui compta parmi les associateurs ainsi que son peuple. Yoûssouf ne s’efforça pas moins de mettre de son mieux en pratique la justice et d’adorer Allâh, il appela ce peuple à la foi autant qu’il put. [2]
Certes, la Législation est fondée et basée sur la sagesse et le bien-être pour les serviteurs dans cette vie et dans l’au-delà. Dans sa globalité, c’est la justice, la miséricorde, le bienfait et la sagesse. Tout sujet qui abandonne la justice pour la tyrannie, la miséricorde pour la cruauté, le bénéfice pour la corruption et la sagesse pour la sottise ne fait pas partie de la Législation d’Allâh, même si elle y a été introduite par une interprétation. [3]