SHeikh ’Abdel-’Azîz ar-Râdjihî (qu’Allâh le préserve)
mercredi 10 décembre 2014, par
Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Ô mon Seigneur ! accorde le bien dans ce bas-monde, et le bien dans l’au-delà, et protège moi du châtiment du Feu. »
اللهم آتِنا في الدنيا حسنة وفي الآخرة حسنة، وقِنا عذاب النار
[Rapporté par al-Bukhârî]
Cette invocation rassemble l’ensemble des invocations. Elle constitue une grande invocation qui inclut le bien de ce bas-monde et de l’au-delà.
Celui à qui Allâh donne le bien de ce bas-monde et le bien de l’au-delà bénéficie du bien de ce bas-monde et de l’au-delà. Il hérite d’un grand bienfait. C’est pourquoi le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a terminé son invocation par celle-ci, et il a demandé de faire de même avec cette invocation.
- Le bien de ce bas-monde inclut la science utile, les œuvres pieuses, la Foi et l’Unicité d’Allâh, le bien-être, la subsistance licite et la femme pieuse. Tout cela entre dans ce bien.
- Le bien de l’au-delà inclut le Paradis et ses merveilles, la récompense et l’agrément d’Allâh – Subhânahu wa Ta’âla
Certes Allâh – Ta’âla – a expliqué dans Son Livre à la fin du verset de la sourate « Le Pèlerinage » et dans la sourate « La Vache » que les gens se distinguent de deux manières : ceux qui demandent le bien de ce bas-monde sans rien de plus ; et ceux qui demandent l’au-delà.
Allâh – Ta’âla – dit : « Et quand vous aurez achevé vos rites, alors invoquez Allâh comme vous invoquez vos pères, et plus ardemment encore. Mais il est des gens qui disent seulement : « Seigneur ! Accorde nous [le bien] ici-bas ! » - Pour ceux-là, nulle part dans l’au-delà. » [1]
Cela constitue un manque, car ils ne demandent pas l’au-delà. Ils n’auront donc rien de l’au-delà. « Et il est des gens qui disent : « Seigneur ! Accorde nous belle part ici-bas, et belle part aussi dans l’au-delà ; et protège-nous du châtiment du Feu ! ». » [2]
Il est demandé aux musulmans qu’ils ambitionnent le plus élevé, et qu’ils invoquent Allâh pour le bien de ce bas-monde et de l’au-delà. Qu’ils multiplient cette invocation, qui est une grande invocation. [3]